Historique

Depuis 1980, le Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) et ses maisons des jeunes membres ont bâti
un projet de société qui repose sur la prévention.

un peu d'histoire

Les problèmes sociaux sont nombreux et complexes et les ados qui fréquentent les maisons des jeunes sont conscient·es du chômage, de la pauvreté, du décrochage scolaire, de la violence et de l’exclusion. Les maisons des jeunes ont donc été mises sur pied pour briser l’isolement des jeunes, offrir un milieu de soutien et d’accompagnement, combattre la surconsommation, faciliter l’intégration à la société, développer le sens des responsabilités, permettre l’apprentissage de la démocratie et favoriser la prise en charge, l’autonomie, les relations volontaires et égalitaires.

Ce qui aurait pu n’être qu’un beau projet à une certaine époque et dans un certain quartier de la ville de Québec, est devenu aujourd’hui un extraordinaire mouvement qui a rayonné à travers tout le Québec.

Le commencement

Au milieu des années 70, de nombreuses voix se font entendre pour réclamer l’organisation de services sociaux s’adressant aux jeunes et le développement de ressources favorisant la prévention. Dans la foulée du rapport Batshaw (en 1976), le gouvernement accepte de verser quelques 200 000$ à six organismes communautaires jeunesse, parmi lesquels on compte deux maisons des jeunes de la Capitale Nationale (la MDJ Saint-Jean-Baptiste et la MDJ l’Ouvre-boîte du quartier). À contre-courant des ressources institutionnelles et traditionnelles, ce mouvement se développe très rapidement, si bien que d’autres maisons des jeunes voient le jour dans plusieurs régions du Québec.

Confrontés aux mêmes difficultés, les responsables de ces maisons conviennent rapidement de la nécessité d’unir leurs forces. L’idée de créer un regroupement prend alors forme, et c’est ainsi qu’une première réunion se tient le 11 décembre 1978 afin de jeter les bases de ce qui allait devenir le RMJQ. Jusqu’au milieu de 1979, d’autres réunions ont lieu dans le but de préciser les objectifs du regroupement et les conditions d’adhésion. À la fin de cette même année, le RMJQ dépose une demande d’incorporation. En juin 1980, le Regroupement des maisons de jeunes du Québec reçoit ses lettres patentes.